Portrait de Marc Faragoni
Bob, c’est toute ma vie !
Sans cette culture, je n’en serais pas là.
C’est un chanteur, I Jah Man Levi, qui m’a interpellé. Après, tout a été beaucoup plus clair dans ma tête. Je savais pourquoi je faisais du légume, qui j’étais et la musique me transportait. Le reggae, le message, les valeurs que ça véhicule sur la politique, l’amour, le social, la nature, m’ont amené à ceci. Donc oui, Bob est très très important pour moi.
C’était un très très grand travailleur qui dormait très peu.
Donc voilà ! Bob, tout ça, les dreadlocks, la campagne, la nature…
Puis j’me sens utile. Et puis c’est ce qui m’a sauvé. Sauvé de ne pas savoir ce que j’allais être, pas être compris par mon père… Car je n’étais pas fait pour le système scolaire. J’avais envie d’être dehors.
La culture jamaïcaine m’a donné la révélation. Ça me permet d’être épanoui, je sais pourquoi je le fais. Je suis bien, je me sens utile.
J’adore faire pousser des plantes, c’est mon équilibre.